Le petit bossu

Il était une fois, un petit garçon avec le dos un peu rond. Il était très aimé de ses frères et sœurs car ne leur faisait pas peur. Toutefois, les autre enfants ne voyaient en lui qu'une étrangeté dont ils voulaient se débarrasser. Cette malformation avait fait de lui un bouffon. Il était victime des brimades de ses camarades qui le surnommaient le petit bossu. Mais le petit garçon restait insensible à leur juron car l'amour de sa famille lui permettait d'affronter les épreuves de la vie.
Cependant, chaque nuit, le petit garçon partait de chez lui. Il rejoignait la seule fille qui n'est jamais été gentille avec lui. En regardant les étoiles, ils s'amusaient à imaginer un futur sans aucune torture où tout serait plus beau, pour l'un comme pour l'autre. Lui imaginait un monde de paix où tous vivraient dans la joie et l'harmonie, tandis qu' elle se projetait dans un univers sans aucune maladie. Soudains, un groupe d'enfant les surpris dans leur rêverie. Et comme chaque fois, tous riaient, se moquaient. Le petit garçon insensibles à leurs affronts, tenter de leur délivrer un message de conciliation. Hélas, comme à chaque fois, le petit garçon échoua et s'écroula sous une pluie de coup. La petite fille s'interposa mais elle aussi, face au tyran, ne faisait pas le poids. Soudain, les coups cessèrent. Ses frères et sœur qui avaient entendu leur petit frère s'enfuir, étaient venus le secourir. Une fois les malfaisant partis, l'aînée le pris dans ses bras et lui murmura « mon petit ange, tu ne souffriras plus à présent ».
Mais durant la nuit, sa bosse le fit souffrir et quel ne fut pas sa surprise de découvrir vers minuit, deux grandes ailes blanches lui descendant jusqu'au hanche. Le petit bossu était en réalité un sage, venu sur terre mettre fin à tout persiflage. Mais avant de pouvoir se réjouir il entendit quelqu'un accourir. Sa sœur cadette, le cou en sang, vient le voir en sanglotant. Les tyrans de l'ange étaient venu se venger de leur humiliation et dans la précipitation avait confondu leur souffre-douleur avec sa petite sœur.
Son père, alerté par le bruit, accourra près à bondir. Voyant sa fille gisant dans les bras de son enfant, ses jambes se dérobèrent soudainement. Ne cherchant pas à comprendre et à la vu des ailes de son petit, il lui lança des jurons à ce qu'il percevait maintenant comme un monstre. Pour lui, il n'était qu'un meurtrier et lui ordonna de décamper. Privé des êtres qui lui étaient le plus cher, le bienveillant n'eut pas à réfléchir plus longtemps. Au matin, couteau en main, il trancha ses ailes car elles étaient symbole d'une liberté qui, de toute manière, l'avait quitté depuis bien des années.
On retiendra de cette histoire que si vous réussissez à percevoir autre chose que des préjugés chez ceux que vous observez, alors vous aurez compris la morale de ce récit.